Quête de Jondanlar - Émeutes d'outre-tombe

Suivant les indications données par le secrétaire, tu arrives à la fosse commune où l'accident a eu lieu.
Immédiatement, quelque chose t'agresse : l'odeur. Le pire des charniers ne puerait pas plus... en fait, c'est peut-être celui-là, le pire des charniers. Un tas d'os et de chairs mélangés, entassés vaille que vaille dans un trou mais qui débordait, au point de former un monticule aussi haut qu'un troll. Des tas de corbeaux sont déjà sur place, picorant les chairs, les yeux, se régalant de ce buffet à volonté. Tu peux voir les maléfices de la ville à l'œuvre : la plupart des corbacs ont trois paires d'yeux plus rouge que le sang de leur nourriture.
Et puis tu vois les zombies. Ils sont pas très nombreux, une demi-douzaine à peu de choses près. Mais ça fait quand même pas mal. La plupart ne sont plus que des squelettes, mais certains d'entre eux ont encore des lambeaux de chair sur la peau, un œil tombant, à peine retenu par le nerf oculaire, ou encore un morceau de cervelle noirâtre dépassant d'une ouverture sur le crâne. Un homme en robe noire (un Nécromancien, visiblement) se dirige vers toi à ton arrivée :

-Heureux de vous voir, Guerrier. Le secrétaire du palais nous a fait parvenir un message disant que vous nous aideriez.

Il jette un coup d’œil derrière lui. Un des non-morts est en train de dévorer un autre Nécromancien. A entendre ses cris, la proie est toujours vivante.

-C'est comme ça depuis ce matin. On voulait simplement déployer des forces en direction de Walentir, des forces qui encombreraient pas nos cimetières... Le problème, c'est que le sort est hors de contrôle. On a pas prévu le fait que la présence d'autant de cadavres diffuserai la magie. On a envoyé trois de ces monstres en direction de la ville des chiens (il indique la direction de l'ouest, c'est certainement comme cela qu'il désigne Walentir) mais quand on s'est retournés, y'en avait une dizaine de plus. On a pu en éliminer trois mais ils ont pris le dessus très rapidement. Pour tout vous dire, on était plus d'une vingtaine et là, on n'est plus que quatre...

Le cri de douleur du malheureux en train de se faire dévorer retentit à nouveau puis se coupe brutalement. Ton interlocuteur observe un court silence avant de rectifier :

-... trois. Alors, vous avez un plan ?