Visite de la ville pour une hybride

Dans la ville de lumière, Dariin se baladait d'un pas tranquille, suivie par Chiron. Walentir était une cité bien différente de Dolsnek, et ce par bien des aspects. Outre la diversité de la population que Dariin avait déjà pu voir et la palette de couleur de la cité bien différente de celle des Zorlims, la jeune fille put s'apercevoir que les mentalités aussi étaient très différentes.
Les Zorlims étaient un peuple formé en grande partie de combattants. Leur culture était une culture aussi brûlante que les braises qu'ils mangeaient et ils étaient habitués aux durs labeurs. De fait, ils ne répugnaient jamais au travail. Les Humains, en revanche, semblaient plus réticents à faire des efforts. Ainsi, Dariin aperçut rapidement un homme - un boulanger, si on en croyait l'enseigne de sa boutique - insulter ses apprentis, les traitants de fainéants les poussant à retourner au travail. Ce genre de scène était assez rare dans la capitale Zorlim, où travailler pour aider son peuple était un honneur. Mais les humains semblaient avoir une propension à la paresse. Et pourtant, ils n'arrêtaient pas de se plaindre. Une femme interpela un homme parce-qu'il avait propulsé un peu de boue sur sa robe pendant qu'il marchait. Pour un Zorlim, c'était difficile de comprendre la raison pour laquelle elle en faisait tout une histoire. Ce n'était qu'un peu de boue. Mais pour la femme, on aurait dit qu'on venait de lui annoncer qu'elle ne mangerai pas pendant toute une semaine.

C'est au milieu de ces étranges coutumes que Dariin finit par arriver chez l'alchimiste que lui avait indiqué Chiron. L'Elfe poussa la porte, faisant sonner un joli grelot, et entra, suivit par l'hybride. La boutique était plutôt petite, quelques étagères sur les murs présentaient différentes fioles emplies de produits étranges et divers parchemins couverts de signes indéchiffrables. Au fond de la boutique, un homme se tenait à un comptoir. Maigre comme un clou, le visage émacié, ils avait les oreilles pointues d'un Elfe mais pas la corpulence. Un Humaine avec des oreilles d'Elfe ?

-Que puis-je pour vous, messieurs-dame ? Vous cherchez quelque chose en particulier ?

[Petit encart a la première personne, pour voir ce qui me plaît le plus ;3, dis-moi c'que t'en pense !]

J'était un peu deçue ! Bah oui, des gens frêles, pâles, a peines combattant et qui se grognaient dessus pour rien. Pas franchement la ville flamboyante à laquelle je m'attendais. 'fin, si, flamboyant dans le sens ou elle brillait beaucoup, ça pour sûr. Mais alors, coté fondation... Ça devait pas être joyeux. Trop de bois, pas assez de feu ou de pierre... Pis toute cette blancheur ! Trop a mon goût.

Enfin, bon, bref, on s'avance en ville, dominant la foule (qu'est-ce qu'elles sont petites, ces humaines !), je continuais à garder un oeil sur mon cochon de compagnie. Pas que j'ai besoin de garder que les miens, vu les regards que nous jetaient les gens. Bon, en même temps, avec mes sabots et mes cornes, je devait avoir franchement une tronche d'ennemie-pas-infiltrée-du-tout, vu que je cachais rien de ma magnifique anatomie. Et puis, pour être honnête, j'aurais même aimé mettre ça en valeur ! Des petits boucles ou des anneaux auraient été du plus bel effet sur me cornes ! Enfin, quand j'aurais de l'argent. Ou bien un trophée de guerre. A voir.

J'arrive donc, après une jolie balade, rendue sûre par la magnifique badge que nous avons récupéré aux baraquement [N'est-ce pas cher meujeu ? :3], nous arrivons chez l'alchimiste. Encore une personne curieuse qui me faisait regretter de ne pas avoir pris de carnet de croquis, on aurait dis mon oncle ! En moins rouge, plus sec, moins grand et avec des oreilles pointues !

C'est donc rassurée par ce visage "familier" que je m'avance, tranquillement et sereinement vers lui et, posant une de mes mains sur le comptoir dis:
-Bonjour ! Je suis a la recherche d'un petit peu d'enseignement alchimique, la base, quoi. Je sais déjà mélanger des trucs et faire de la poudre, à peu près, mais j'aimerais officialiser ça, s'possible ? Aussi, j'aimerais savoir si y'a moyen d'analyser et de répliquer le contenu de cette petite fiole.
Et moi de sortir la fiole et de mettre bien en avant mon badge (et surtout de sortir mon sourire le plus charmeur) en ajoutant:
-Enfin, vous faites évidemment des ristournes pour les cher soldats de sa Majesté Mafemor, n'est-ce pas ?

Je compte, évidemment, me vider le moins mes poches ! On est en temps de guerre, l'allocation des soldats est pas énorme et j'ai un paquet de courses à faire. Pis bon, c'est toujours marrant de marchander. 'surement un truc de famille.

[Pas mal du tout, t'es douée dans les deux façons d'écrire (d'autant que je peux en juger) ^^ A toi de voir ce qui te conviens le plus
Ah et du coup, pour ce post, je répondrai comme pour un post à la première personne classique (soit en disant "tu" pour me référer à toi.]

Dariin Kol Atmoth a écrit:

la magnifique badge que nous avons récupéré aux baraquement [N'est-ce pas cher meujeu ? :3 ]

[Mouais, on va dire ça ]





L'alchimiste leva un sourcil et répondit d'un air amusé :

-"Sa Majesté Mafemor" ? Drôle de façon de désigner ainsi un général de guerre. Le plus grand général, d'accord, ancien prince aussi, mais "Sa Majesté" ? Enfin bref...

Il étudia le contenu de la fiole un petit moment avant de déclarer :

-Hum... Mélange de technologie Technomancienne... avec un soupçon de magie alchimique... Hum... Effets aléatoires, je suppose... Dangereux... Mais excitant...

Il reposa donc le petit contenant et releva les yeux vers toi :

-Très intéressant. J'ignore où vous avez obtenu ce produit, mais il est peu commun. En tout cas, de par chez nous.
Voila ce que je vous propose : normalement, je ne fais pas de ristourne envers ceux qui ne font pas partie de notre loge. Vous comprenez, même dans les affaires, j'applique la loi de l'alchimie : « L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelque chose en retour. Pour chaque chose reçue, il faut en abandonner une autre de même valeur. »(référence manga FTW !)

Chiron se pencha vers toi pour te murmurer :

-Elcaro aurait résumé ça en « On n'a rien sans rien, grosse radasse ! »

Sans être déconcerté par l'interruption, l'alchimiste reprit :

-Mais analyser ce petit produit me rapporterait beaucoup de renommée, et par là même d'argent. Alors voila ce que je vous propose : je vous fait une réduction sur tous mes produits et vous fournirai même des manuscrits pour votre initiation à l'alchimie, puisque vous semblez vous y intéresser. En échange, vous me laissez ce produit, l'autorisation de m'en servir comme bon me semble et tout ce qui pourra ressortir de son exploitation, argent comme renommée. Évidemment, je vous communiquerai tous les résultats que vous souhaitez et je vous fournirai aussi les échantillons de prototypes que je pourrai tirer de sa reproduction. Qu'en pensez-vous ?

-Hmm...

Je me massait le menton en manipulant la fiole, ma fiole. Il fallait avouer que son offre était tentante mais... Mais voilà, quoi, je pouvais pas me laisser imposer comme ça un truc sans marchander. Et puis sa clause là... Tout ce qu'il voudra, pas mention de moi... Et juste une ristourne sur ses produit et quelques manuscrits... Pour quelque chose qui, selon lui, le rendra riche...
...
Pis en plus je connaissait pas ce type.

Alors j'me suis dit que, j'allais causer, puisque j'avais pas grand chose d'autres, et pas la masse de pièces de toute façon.

Donc, je me penche sur le comptoir, toujours avec mon sourire, bien plus chaleureux. Il s'agissait de savoir tirer les bonnes ficelles, jauger le type, et caresser dans le sens du poil... En somme, jouer de Charisme !

-Héhé. J'me doutais que c'était intéressant. C'viens de chez moi, car et je pense que vous l'avez remarqué, je viens pas d'ici. Mais... Une chose me chiffonne, voyez-vous. Je ne suis pas familière de vos coutumes, ni même d'ici, mais part chez moi, on se présente généralement, avant de faire un contrat, surtout quelque chose d'aussi juteux que cela, vous ne croyez pas ?

Je lui laissait un petit instant pour digérer la phrase, avant de reprendre, toujours avec mon sourire, en manipulant la fiole tranquillement.

-Dariin Kol Atmoth. Et vous ?

Je lui tendis ma main, dégantée (j'allais pas lui imposer le charbon de mes explosions !). J'me demandais sur le coup s'il apprécierais le contact car j'devais avoir une poigne assez différente des humaines, hun, vu leur tendance a la paresse, normal, vu que moi, j'ai travaillé pas mal de temps pour mes parents avant d'partir.
Je profitait aussi de ce flottement pour détailler un peu mieux l'Alchimiste qui me faisait face, surtout savoir, maintenant que j'était proche, quel type de vêtements il portait, dorures, tout ça... Je voulais savoir s'il était plutôt riche, ou plutôt pauvre, s'il prenais soin de lui... Le genre de détails qui importe, pour tirer les ficelles, héhé !

Je comptais ensuite, écouter Chiron, surtout s'il avait un commentaire, puis renégocier les termes de son contrat (et même en faire signer un ! C'était pas compliqué, il suffit juste de prendre le temps de l'écrire). Je comptais, en effet, obtenir de lui d'avoir,au minimum mon nom mentionné dans ses articles, et avoir ma part de bénéfices. Je visait pas beaucoup, si c'était aussi prometteur que ça en avait l'air, un p'tit 20-30% devraient suffire. Je jaugeais aussi ce qu'il me restait de fiole, si je pouvais pas encore diviser ça, quitte a faire jouer la concurrence !
Je pensais aussi lui demander s'il pouvais pas me former un peu lui-même... Et peut-être, si ça se concluait de façon correcte, je lui achèterais une potion de soin. On a jamais trop de soins.

L'alchimiste ouvre de grands yeux, surpris, avant d'éclater de rire :

-Vous avez tout à fait raison, veuillez m'excuser.

Il leva alors la main et serra celle que tu lui tendais :

-Mon nom, dit-il, est Fimam Beogar. Ravi de faire votre connaissance, Dariin.

La main de l'homme, malgré son âge, était ferme. Durant la poignée de main, il te fut facile d''observer la tenue de l'homme. Il portait une tunique de cuir teinte en vert, décorée et lacée de cuir brun. Par-dessus, il était vêtu d'un ample manteau blanc qui descendait jusqu'à ses bottes de cuir. Son pantalon, quant à lui, était en simple lin et marron. Maintenant qu'il était juste devant toi, tu pus apercevoir qu'il portait de petites lunettes rondes à la monture blanche sur le bout de son nez. D'après son apparence, et ce que tu avais vu du train de vie de Walentir, il devait n'appartenait certainement pas à la noblesse, mais devait tout de même être au-dessus du simple paysan. Il appartenait probablement à la classe des artisans.
Un bruit de gargouillis interrompit tes réflexion : Chiron était littéralement en train de s'étouffer :

-Fimam Beogar ? VOUS êtes Fimam Beogar ?

Voyant que tu ne voyais visiblement pas de qui il parlait, il t'expliqua :

-Fimam Beogar est un alchimiste assez peu connu, mais il a écrit les livres les plus précis de notre époque concernant l'alchimie. Ses connaissances théoriques sont vraiment très grandes. Mais comme il n'a pas beaucoup d'argent, il a du mal à diffuser ses travaux.

Le vieil homme esquissa un sourire :

-Vous avez l'air de me connaître, serais-je en présence d'un connaisseur en la matière ? D'un confrère, peut-être ? J'ignorais que les Elfes s'intéressaient à l'alchimie, je croyais qu'ils se tournaient plutôt vers la magie pure...

Chiron s'inclina :

-Je ne suis qu'un simple Mage, mais j'ai beaucoup lu. Vous êtes très certainement l'Humain le plus sage de ce siècle en ce qui concerne la magie des potions.

L'homme se rengorgea avec un sourire. S'il avait été un chat, il se serait certainement mis à ronronner.
Avec ces informations en poche, comme les exploiter ?

Je décidais de sourire plus chaleureusement, visiblement, je pouvait apporter a cet Alchimiste tout ce dont il avait besoin pour percer (le milieu). Et lui m'apporter tout ce dont j'avais besoin pour percer (des gens).
Il me semblait assez honnête, même si je gardait une certaine méfiance vis-à-vis de ce type, ne sachant jusqu'à où il était prêt a aller pour réussir.

Après un court temps de réflexion, passé aà manipuler la petite fiole avec précaution, j'optais pour une proposition qui me permettrait de voir jusqu'où il était prêt a aller.

-Hm... Fimam Beogar, donc, enchantée, et honorée de voir que mon produit intéresse un si grand esprit, éhéh. Toutefois... Ne trouveriez-vous pas juste de me nommer, en tant que découvreuse du produit original ? Je ne réclame pas, évidemment tout les droits, c'est tout de même vous le cerveau dans cette entreprise ! Quand aux utilisations... J'aimerais, pour des raisons personnelles, que ce produit ne soit pas utilisée contre des membre de famille, porteur de ce sceau...

Je décrochait ma boucle de ceinture, qui portait l'emblème de ma famille, pour la lui montrer. Ce terme me permettrais de m'assurer que, si la potion était aussi efficace que ce que je pensais, je prendrais jamais le produit pur sur le coin de la figure, jamais trop prudent !
Je repris ensuite, d'un ton calme, sans sourire toujours, je ne voulais pas donner l'impression que je l'arnaquait, au contraire, je pensais même ma proposition assez généreuse.

-En revanche... J'aimerais tirer une compensation financière, de l'exploitation de cette potion, je ne parles, évidemment pas de vous faucher l'herbe sous le pied, mais vous propose plutôt que nous partagions les bénéfices, a hauteur de nos contributions respectives dans l''élaboration et la diffusion des produits. En l’occurrence, vous aurez, très probablement, une part confortable, puisque c'est vous qui ferez l'essentiel du travail. Je propose de partir sur une redistribution financière de 5% pour moi, 95% pour vous, que nous renégocierons au besoin, sur demande de l'un ou l'autre parti.C'est juste assez, je pense, pour me permettre de continuer mon métier actuel, et surtout garantir que nous restions, et l'un et l'autre, à l'abris du besoin.

Je sourit brièvement, chaleureusement, adoptant une posture respectueuse (mais pas trop !) avant de continuer:

-Enfin, j'adorerais être, au moins un temps, votre disciple, ou être formée par vous. J'ai appris l'Alchimie, il y a longtemps, et surement bien différemment de vous, et aimerais apprendre avec un maître en la matière, car quoi de meilleur qu'un livre, sinon son auteur ? J'avancerais, avec ce que j'ai, le matériel que vous me conseillerez pour débuter, évidemment, et sinon, accepterais volontiers, le traité que vous jugerez nécessaire a tout débutant et amateur.

Je relevait la tête ensuite, même si mon regard ne l'avais pas quitté.

-Alors, qu'en pensez-vous, maître ?

Le l'observait attentivement, tenant assez fermement la fiole pour qu'il ne puisse me la prendre d'un mouvement (prudence !) tout en ayant l'air avenante, il s'agissait de voir ce qui lui passait sur le visage, j'essayait, surtout, d'être attentive a sa tête quand je parlais de me nommer et de redistribuer l'argent, je voulais savoir si ça lui convenait, au plus profond de lui-même, ou si je devrait marchander âprement. J'était en position de force, il avait surement plus besoin de la potion, que moi de lui, mais je refusait, pour le moment, de le menacer, ça ne se faisait pas, si tôt dans une négociation.

A mesure que tu parlais, le visage de l'homme exprimait une réflexion prononcée. Une fois que tu eus terminé, il caressa un court moment son menton, esquissa ensuite un sourire et répondit enfin :

-Je ne vois pas de problème à vous citer comme découvreuse du produit. Maintenant que j'y pense, il faudra que vous m'expliquiez où vous l'avez obtenu, afin que je puisse en savoir plus. Quant à ce qui ressort de son utilisation...

Il posa son regard sur la fiole :

-Évidemment, aucun acte violent ne viendra directement de moi. Néanmoins, si ce produit est commercialisé, à notre demande ou à celle du palais, je ne peux garantir ce qu'en feront ses acheteurs.

Chiron l'interrompit à ce moment :

-Qu'est-ce que vous voulez dire par "à la demande du palais" ?

Fimam retira ses lunettes et les essuya sur sa robe :

-Eh bien toute découverte doit être déclarée au palais pour que son exploitation soit légale, expliqua-t-il. Si les hautes instances y trouvent un quelconque intérêt économique ou militaire, ils n'hésiteront pas à me forcer à les fournir ou à le vendre et leur en reverser une taxe substantielle. Malheureusement, je n'y peux rien.

Il remit ses verres en place et reprit :

-Enfin. Pour ce qui est de vos 5%, je pense que c'est honnête. Je ne garantis pas que vous deveniez très riche, mais vous obtiendrez probablement une rentrée d'argent suffisante pour survivre.

Son sourire s'élargit :

-Pour ce qui est de votre apprentissage... Eh bien je n'y vois pas d'inconvénient. Cela nous permettra à vous et moi de beaucoup apprendre, j'en suis sûr. Après tout, "Un bon professeur est celui qui apprend à ses élèves ; un excellent professeur est celui qui apprend de ses élèves". Et je sens qu'avec vous, je deviendrai un excellent professeur.

Il éclata de rire avant de tendre une main chaleureuse :

-Prête à mettre la main à la pâte, j'espère, ma chère disciple ?

Je grimaçais un peu. J'aimais pas trop le principe de nationalisation. C'était notre technologie après tout. 'fin, la technologie Zorlime, quoi. Je me massait le menton. C'était une occasion en or mais... Pour le coup... C'était pas sympa, quoi.

-Et... Y'a pas genre, un moyen de pas passer par le palais ? Simple question hein... Mais je trouve cela pas super bon comme climat économique. C'pas favorable a l'entrepreneuriat. Si vous voyez c'que j'veux dire, risque de s'faire nationaliser ses découvertes... Bon, c'pas favorable a l'innovation. M'enfin...

Je fis une pause.

-Est-ce que c'est vraiment obligatoire ? J'dois pas être la seule a pas apprécier cette attitude. Car bon... Chacun ses secrets, quoi. Z'êtes pas d'accord ? C'est un peu nôtre découverte. Pas la leur.

Je ne lui laissait pas trop le temps de répondre, continuant assez rapidement.

-Toutefois, je ne compte pas laisser passer cette opportunité. Mais, j'veux faire ça dans les règles, et ça implique... des contrats ! Eheh. Il va falloir rédiger deux exemplaires, avec ma signature, la vôtre, mon sceau, et celle de Chiron, qui va être nôtre témoin, n'est-ce pas, Chiron ?

Je jetais un regard par dessus mon épaule pour lui lancer un de mes plus beaux sourire, avant de reprendre en me tournant vers l'Alchimiste.

-C'est pas contre vous, hein, juste une procédure habituelles, là d'où j'viens. Garantir les droits de chacuns... Je ré-écrirais, dans une langue que vous et moi pouvez comprendre, les termes que nous avons convenus. Ensuite, lorsqu'on se séparera, chacun aura sa copie.

Je fis un petit sourire en coin. Ça ne servirais pas grand chose, mais c'était toujours ça. Je ne savait rien de leur justice, de leur façon de traiter les affaires et, en tant qu'étrangère, j'allait probablement avoir moins de voix contre c'Alchimiste, dussé-je l'attaquer en justice. M'enfin. Il avait l'air honnête, et puis Chiron le tenait en certaine estime. Pour c'que ça vaux, héhé.

-Par contre, j'ai paumé ma plume et mon parchemin en cours de route. Vous en avez ? Une fois ceci fait on pourra, enfin ! Se mettre a l'oeuvre !