Âprès l'échec de la taverne direction le marché

Je ne désespéra pas. Je sortis de la taverne et me dirigea vers le marché. Je marcha doucement regardant chaque visage, chaque personne présente. Je ne vis rien de spécial et continua...Je ne voulais pas faire la même connerie de la taverne et crier partout que trainait peut être des ennemis. Je scruta quand je vis un homme qui avait l'air perdu. Je m'approche de lui et fait comme si de rien n'était. Je regarda avec intensité, oubliant le reste autour...


[désolé du retard et de la longueur très courte... ]

[Y'a pas de souci ^^]



L'homme ne faisait pas attention à toi. Son regard passa d'un homme à un étal de fruit avant de se détourner rapidement vers une femme. Il avait l'air très nerveux. Tu compris pourquoi rapidement. Sa main tremblante se dirigea vers la tunique d'une femme et il plongea la mais dans une poche. Il la ressortit rapidement, la main refermée sur une petite poignée de pièces d'or. Son regard scruta nerveusement les alentours alors qu'il rangeait son butin dans sa propre tunique.

Tout à coup, il te vit. Tu l'avais vu et il le savait. Son visage pâlit et il se mit à reculer etit à petit.
Les voleurs sont très doués pour glaner des informations. Peut-être quil savait quelque chose. Mais si il s'enfuyait, tout serait perdu.

Je regarde faire le voleur. Je n'étais pas en colère. Il me rappelle moi... Quand je volais pour me nourrir. Je me perdit dans mes souvenir. Quand je revint a la réalité, l'homme partait. Je le suivis de loin, me rapprochant un peu plus à chaque mettre. Ou plutôt essayer de me rapprocher.  Quand finalement, j'arrive à sa hauteur. Je l'attrape par un bras le menant dans une rue vide.

-Je ne suis pas là pour vous juger. J'ai volé pour vivre moi aussi. Je vous laisserai la vie sauve en échange de quelques informations. Bien sur vous n'êtes pas obliger de me faire confiance, mais je vous le demande : c'est important, aidez moi.

Jet de Force :
Daminia : 2
Voleur : 15


Malheureusement, tu avais sous-estimé la force du voleur. Celui-ci te tordit violemment le bras et te plaqua au sol avant de courir. Tu se relevas difficilement et te mis à courir après lui alors qu'il s'enfonçait dans les ruelles.


Jet de Rapidité :
Daminia : 20
Voleur : 15


Mais à nouveau, tu attrapas le fuyard et le plaquas violemment au sol, ne lui laissant aucune opportunité de s'échapper de nouveau. L'homme s'apprêtait à hurler mais un coup de poing bien sentit lui fit passer l'envie d'appeler à l'aide. Il se mit alors à bégayer :

-C'est bon, ça va, vous avez gagné !

Il cracha un filet de sang mêlé de salive avant de se passer la langue sur les dents :

-La vache, c'était vraiment nécessaire d'aller aussi loin ? Qu'est-ce que vous voulez savoir ? Où je planque mon argent ? Qui sont les meilleures personnes à voler ? Allez-y, posez vos questions !

Je le la lâcha et l'aida à se relever.

Votre argent ? Gardez le en sureté, je ne veux pas savoir où il est. Et j'ai arrêter le vol, je ne suis pas là pour ça. En fait, vous avez pas totalement tord, je cherche des personnes. Mais c'est plutôt des gens qui ne devraient pas être là. Auriez-vous, par hasard, entendue parler d'espions Walendirien venus à Camdibor ?

L'homme resta un moment interloqué avant d'éclater de rire :

-Eh bien on peut dire que vous êtes une marrante, vous ! Vous me poursuivez, moi, un voleur, vous me plaquez au sol, me tordez le bras et au final, vous voulez non pas mon argent mais des infos sur des espions ?! Haha, j'vous aime bien !

Il t'empoigna la main avant que tu ne puisse réagir et la secoua vivement en disant :

-Mon nom, c'est Arzak ! Je vous le dis tout de suite, je ne sais absolument rien sur des prétendus espions à Walentir. Par contre, je connais quelqu'un qui saura vous répondre. C'est un homme de l'ombre, un type qui a plein de gars sous ses ordres pour chercher des infos pour lui. Le Seigneur Shadir le laisse faire parce-qu'il lui donne parfois des infos intéressantes. Mais il ne fait jamais rien sans rien, et il faudra sûrement accéder à une de ses demandes pour avoir ce que vous désirez. Vous êtes toujours partante ?

Le débit de parole de l'homme était plus rapide qu'une diligence lancée à pleine vitesse, mais tu avais compris le sens de ses propos. Restais à savoir si tu serais prête à plonger dans le monde de l'ombre pour obtenir ce que tu cherchais.

Je fit la grimace. Bien sur que j'y suis allez un peu fort mais j'étais de très mauvais poil. Et je voulais retrouver cet idiot de Walendirien, qui pensait que j'allez me laisser mourir dans une forêt en flammes.
Je donna un sourire d'excuse au voleur, un peu gênée mais, bon, trop tard pour reculer.
Il me déballa ensuite, à la vitesse de l'éclair, des paroles. Lui n'étais pas au courant, mais il connaissais un homme des ombres qui pourrai avoir des info sur ce que je demandais. Devais-je prendre le risque où bien ... Non, je devais tout tenter quitte à passer du coté obscur. Au pire, je l'étais un peu déjà... Mais j'avais promis de ne revenir au château que s javais des informations. Je ferme les yeux, et prend une grande respiration avant de répondre.

-Dites-moi où se trouve cet homme, et oui je suis toujours partante. C'est très important que je retrouve ce Capitaine Korcen.... Et pardonnez-moi pour le coup, Arzak.

Arzak esquissa un nouveau sourire :

-Formidable ! Et ne vous excusez pas pour le coup, on va dire que c'est pour celui que je vous ai donné avant. Puisque vous êtes prête, suivez-moi !

L'homme te conduisit à travers un long dédale de ruelle. Pendant plusieurs minutes, tu perdis la notion de l'espace. Il t'aurait été impossible de retrouver ton chemin sans lui. Vous finîmes par arriver devant un mur orné d'une petite porte de bois. Deux hommes étaient postés là. Leur mine patibulaire montrait clairement qu'ils n'étaient pas de gentils animateurs pour enfants.

-Tu ramène quelqu'un, Arzak ? demanda le premier. J'espère que tu sais les risques que tu prend !

-Oui oui, je sais ce que je fais ! On peut passer ?

Il allait t'emmener à sa suite quand le deuxième garde posa le bout de  sa chaussure contre ton ventre :

-Vos armes, se contenta-t-il de dire.

Arzak te fixa d'un air gêné :

-Ah oui, on ne peut pas voir "Le Gamin" avec ses armes. Il faudrait que vous les leur confiez, mademoiselle.

Si tu leur confiait tes armes, tu serai totalement vulnérable. Mais les garder signifiait que tu ne verrai probablement pas leur chef. Tu avais toujours la possibilité de les affronter pour entrer en force, mais c'était risqué...

Je le suivi de près. Il me fit passer dans plusieurs ruelles. J'en perdue le sens, l'ordre et sans lui, je me serais certainement égarée. Quand on arriva près d'une porte en bois, et que deux hommes étaient postés là, je compris que nous étions arrivé.
Le premier demanda à mon guide se qu'il savais ce qu'il fessait. Arzak répond qu'il savait en effet. C'était si risqué pour lui ? Je ne dit rien, écoutant.
Je m'avança à l'invitation du voleur, mais fut vite stoppée par le second garde qui me demanda mes armes. Je lui lança un regard noir. Je ne me séparais jamais de mon arc. Mais les paroles d'Arzark me mirent en garde.Je décide donc de lui faire confiance.
Je tendit mon arc et mon carquois, en regardant l'homme avec pleins de sous-endendus. Je sort mes deux poignards et lui "confia" à contre cœur.

-Je vous jure que si je ne retrouve pas mes armes en bon état à la sortie, je vous fait avaler vos yeux que j'arracherais avec mes dents. Mais comme j'ai vraiment besoin de ces informations, j'ai décidé de faire confiance à Arzark.

Je lança un nouveau regard attendant qu'ils me laissent passer.

L'homme eut un sale sourire avant de te laisser passer. Son compagnon ouvrit la porte de bois et Arzak s'avança le premier, suivit par toi.

L'endroit où tu arrivas ressemblait à une taverne. Des tables, des chaises, de l'alcool, de la fumée de tabac... par contre, les jeux d'argent y étaient beaucoup plus présents. Qui plus est, tu pouvais apercevoir une ou deux femmes très légèrement vêtues assises sur les genoux des plus chaceux des joueurs.

-Le seigneur Shadir interdit la prostitution, chuchota Arzak, mais cet endroit est totalement en-dehors des lois. Bienvenue dans la partie sombre de Camdibor.

Il fronça les sourcils et murmura encore :

-La part d'ombre de la ville des ténèbres. Autant dire que vous ne trouverez pas d'endroit plus sale au monde que celui-ci.

Même si la plupart des buveurs t'ignoraient, certaines têtes se tournèrent vers toi et tu entendis même quelques sifflements et un commentaire libidineux provenant du fond de la taverne. Mais personne ne s'approcha de toi. Les gens étaient trop occupés à jouer ou à boire. La déchéance du monde se réunissait ici.

-Suivez-moi, mieux vaut ne pas rester dans cette sale plus longtemps que nécessaire.

Il s'approcha du barman et demanda à voix basse :

-Je veux voir "Le Gamin".

Le barman, un homme au crâne rasé et couvert de tatouages, hocha la tête et fit glisser une petite pièce jusqu'à un homme assis au bar. Celui-ci se leva et commença à s'avancer vers le fond de la taverne. Arzak t'empoigna la main et s'avança à sa suite.
L'homme vous mena tous deux vers un escalier qu'il descendit. Il atteignit une porte d'acier qu'il frappa d'une série de coup précise : "pan pan pan, panpan, pan". Il attendit un court moment avant d'ouvrir la porte. Arzak le dépassa et entra dans la pièce avec toi pendant que l'homme refermait la porte.

La pièce où tu te trouvais était bien plus luxueuse que l'endroit d'où tu venais de sortir. Un tapis rouge était disposé dans la longueur et au bout, une pile de coussins colorés formaient une sorte de petite montagne. Et au creux de cette montagne, il y avait... un énorme bébé !
Pour être plus exacte, c'était un homme au visage vieux mais au corps rose et potelé, obèse, comme celui d'un trop gros bébé. On aurait dit qu'on avait coupé la tête d'un enfant, qu'on l'avait gonflé d'air et qu'on avait collé la tête ridée et aux cheveux grisonnants d'un vieux. Le gros cigare qu'il avait en bouche pouvait même s'apparenter à une sucette.

-Ainsi donc, Arzak, tu amène quelqu'un qui a besoin d'aide ?

La voix de ce vieux à corps de jeune était affreuse, aiguë et criarde, grinçante comme les cordes d'un violon mal accordé. Ton guide s'apprêtait à répondre mais "Le Gamin" l'en empêcha immédiatement :

-Non, ne dis rien ! Je veux qu'elle m'expose son problème elle-même !

Arzak s'inclina mais tu chuchota rapidement :

-Surtout, ne faites rien qui puisse l'énerver. Soyez polie mais pas trop, il déteste qu'on se moque de lui. Et si il pique une colère, restez immobile et espérez que ce ne soit pas votre tête qui tombe.

Je fronce les sourcils. Quel était cet endroit ?  Arzak répondit à ma question silencieuse. Pas d'endroit plus sale que celui là ? Je n'en doute pas... C'était vraiment un lieu où, rien n'avait l'air respecté. Je serre les poings. Les regards farouches et certaines remarques ne me plaisais vraiment pas. Mais personne ne se leva pour venir jusqu'à moi. Je me suis légèrement rapprocher de mon guide. Bien sur, j'étais d'accord avec lui.
On se dirige vers le bar, où Arzak demande à voir "le gamin". Mais pourquoi l'appeler ainsi ? Je n'ose pas poser ma question à haute voix de peur d'être mal interpréter. Le barman donna une pièce à un homme qui nous guida vers un escalier.
Le voleur me pris la main et me fit suivre. Nous descendions. L'homme tapa quelques coup précis avant d'ouvrir la porte. Arzak me tira dans la pièce. Quand je fut dedans je ne pus m'empêcher d'ouvrir de grand yeux. Je ne m'attendais pas à ça. Pas après la salle d'en haut. Je suivis des yeux le tapis rouge, qui fut remplacer par une montagne de coussins et... Et dessus il y avait... Non c'était pas possible ! Et pourtant, c'était bien un énorme bébé. Enfin en regardant bien je vis que c'était juste un vieil homme. Avec un corps de gros bébé. Je pris un air respectueux. Je ne voulais pas être impolie. Chacun était différant.
Quand il pris la parole, je ne pus m'empêcher de sursauter. Je m'attendais à une voix moins ténébreuse.
Donc je devrais lui expliquer moi-même ? tant mieux.
Arzak me murmura deux phrases pour me dire de ne pas le provoquer. Le lui souris pour le rassurer.
Je pris l'air posé que j'ai quand je parle à des personnes de pouvoirs et commence à exposer mon problème :

-J'imagine que vous avez pas de temps à perdre, je vais donc être la plus brève possible. Je ne suis ici que pour une chose. Vous demander si vous n'auriez pas des informations sur des Walendiriens qui trainerais près de Camdibor ou carrément dans la ville. Ma requête peut avoir l'air idiote mais, j'ai vraiment besoin de retrouver le Capitaine Korcen.

"Le Gamin" posa son bras obèse sur son gros ventre et son énorme main sous son petit menton fripé. Il réfléchit quelques secondes comme ça avant de reprendre de sa voix de castrat :

-Des Walentiriens infiltrés à Camdibor, hein ? Je vois. Je peux certainement les trouver. Mais qu'as-tu à me proposer en échange, hum ? De l'argent ? Un service ? Hum... Pour cette mission, je devrais moi-même fixer le prix...

Il reprit sa réflexion et resta muet pendant une bonne minute. Finalement, il frotta son pouce contre son index, le geste du claquement de doigt. Malheureusement pour lui, son trop-plein de graisse ne produisit qu'un petit "plop" au lieu d'un claquement. Néanmoins, cela ne sembla pas le déranger, étant donné qu'il s'écria :

-J'ai trouvé ! Il se trouve qu'il y a un homme à qui j'ai rendu quelques services récemment. Un marchand, pour être précis, qui avait besoin que ses concurrents aient un petit... accident. Hors, celui-ci ne m'a toujours pas payé pour ce que j'ai fait. Voila ce que je te demande : rends-toi chez lui, extorque-lui tout l'or qu'il possède et ramène-le moi. Et si il te donne moins de deux-mille pièces d'or, prends-lui ses marchandises les plus précieuses et ramènes-les aussi. L'homme est un vendeur de bijoux, alors ça ne devrait pas être trop compliqué de trouver des objets de valeur.

Son sourire devint mauvais alors qu'il continuait :

-Et fais attention. Si tu essaies de garder de l'or pour toi seule, je le saurai. N'essaie pas de m'avoir.

Son sourire redevint amical, comme celui d'un bébé et il gazouilla :

-Au fait, sa vie n'a pas grand intérêt. Si tu dois le tuer pour récupérer ce qu'il faut, fais-le, ça ne me dérange pas. Alors, tu acceptes ?