EN ROUTE !

La première question était : comment sorti de Walentir.
Je me la posais, et essayait de contourner le lieu du combat, par le sud, pour rentrer ensuite dans la fôret.
Il s'adressa à un homme quis emblait être un soldat.

" Bonjour, pourriez-vous m'indiquez le moyen le plus sûr de sortir de la ville. Ordre du souverain. "

Le soldat t'observa un petit moment avant de répondre :

-Le blocus posé par Camdibor est puissant mais il est assez facile de sortir, nos soldats ont dégagé un chemin à la porte ouest. En sortant de ce-côté, vous pourrez rejoindre votre destination sans trop de problème.

Camdibor était au nord-ouest de Walentir. Sortir par la porte ouest allait non-seulement rallonger le voyage mais obligerait aussi à passer par les collines ou par le lac. Ou bien il était possible de sortir à l'ouest et de faire un détour par le sud, mais il faudrait passer par la forêt et peut-être affronter des Camdiboriens.

Quelle était la meilleure solution ?

J'avias donc deux possibilités.
D'un coté, il était dangereux d'aller par la foret. D'un autre...j'étais un loup.
Je comptais donc se transformer, et passer le plus discrèment et rapidement possible jusqu'à la forêt, puis me retransformer et prendre la direction de Boultarmoll...

Une fois à la sortie Ouest, tu pris donc ta forme de loup et obliquas vers le sud.



Discrétion / Détection :
Zophrène : 11
Camdibor : 6



Si plusieurs gardes Camdiboriens te remarquèrent, aucun d'entre eux ne fit mine de s'approcher de toi. Pour eux, tu étais un loup sorti de la forêt et probablement affamé, inutile d'avoir une querelle avec toi. Tu atteignis donc la forêt sans grande encombre.
Une fois à l'intérieur, cependant, tes sens de loups t'indiquèrent que quelque chose clochait. Tu sentis des effluves humaines, l'odeur du sang et de la magie. Étrange. Ces bois n'étaient pas très dangereux, certes, mais que des Camdiboriens l'aient investi...

Tu pouvais soit continuer tout droit sans te soucier de ces détails, soit faire un petit détour au cœur du bois pour comprendre ce qu'il se passait. Et tu choisis de...

Zophrène se retansorma en loup, et utilisa au mieux ses compétences en discréion pour s'approcer du camp. Si le dange était trop grand, ou trop bénin pour risquer de se faire repéer, il repartirait aussi sec. Mais il voulait en avoir le coeur net.

Jet de discrétion : 16


La silhouette furtive du loup s'approcha sans problème de la provenance de l'odeur de magie et de sang. En un clin d’œil, Zophrène se retrouva à quelques mètres d'un rassemblement.
Quatre soldats, armés respectivement d'une hache, d'une claymore, d'une arme d'hast et de deux épées courtes, accompagnés de trois Mages en robes violette au visage caché par un grand capuchon. Les Guerriers surveillaient les environs tandis que les Mages psalmodiaient une litanie. Un cercle magique rouge entourait la base de la souche d'arbre autour de laquelle ils étaient réunis. Sur ladite souche, un lapin agonisait, son sang se répandant lentement sur le bois.

Tout à coup, le petite créature hurla et le bois de la souche se contracta pour aller le transpercer. Il y eu un moment de silence avant qu'un nouvel arbre ne pousse en quelques secondes à partir de la souche de l'ancien. Rien ne le distinguait des autres de la forêt.

-On a terminé avec celui-là, passons au suivant.

C'est tout ce que dit l'un des homme encapuchonnés avant que le groupe ne se dirige vers les profondeurs du bois.

Difficile de dire ce qui venait de se passer. Ces soldats pouvaient tout aussi bien appartenir à Walentir qu'à Camdibor et la seule chose que Zophrène avait pu voir, c'était c'était qu'ils avaient fait repousser un arbre en sacrifiant un lapin. En soi, ce n'était pas un crime. C'était peut-être juste des écologistes un peu extrémistes.

Zophrène était bouleversé : il adorait les lapins.
Une larme chaude coulait sur sa joue de loup, et il voulait comprendre ce qu'il avait vu.
Il s'approcha de l'arbre, et essaya d'identifier quelque chose, n'importe quoi d'inhabituel...

Observation : 7

L'arbre semblait normal à première vue. Mais sous sa forme canine, Zophrène pu sentir l'odeur du sang frais et chaud du lapin. Étrange, même si le corps était encore prisonnier de l'arbre, il aurait dû être au cœur de celui-ci, entouré de suffisamment d’écorce pour que l'odeur ne s'en échappe pas.

D'où cette odeur pouvait-elle provenir exactement ? Où plutôt, qu'est-ce qui faisait que l'arbre sentait ainsi ?

Un arebre à l'odeur du sang ? Je ne savais pa ce que c'était, mais c'était définitivement maléfique.
Je décidai alos de suivre la piste des massacreurs de lapinou, pour comprendre les aboutissants.

Pistage : 15


Sans trop de mal, tu remontas la piste des hommes. Ils s'étaient arrêté, une vingtaine de mètres plus loin, près d'une autre souche d'arbre. Le reste du tronc tait couché au sol, signe que les hommes venaient de l'abattre. Il finissait de brûler, doucement, certainement l’œuvre d'un des Mages encapuchonnés. Une fois ceci fait, l'un d'entre eux tendit un bâton et incanta rapidement un sort pour disperser les cendres. Ils nettoyaient leurs traces. Les quatre Guerriers se placèrent de nouveau de façon à couvrir un maximum de champ de vision.


Discrétion / Détection :
Zophrène : 19
Garde : 10


Caché dans un buisson, Zophrène était invisible. Le garde le plus proche se trouvait à deux mètres de sa truffe mais il ne baissa même pas les yeux. Et pendant ce temps, les Mages s'étaient réunis autour du tronc d'arbre. L'un d'entre eux sortit une petite cage de sa sacoche. Des cris apeurés et plaintif en sortaient et Zophrène put même voir des formes se mouvoir à l'intérieur. Le Mage plongea la main dans la cage et en ressortit un oiseau. Sans plus de cérémonie, il lui tordit le cou, lui arrachant presque la tête, et le posa au centre de la souche. Après qu'il ait rangé la cage, les trois silhouettes encapuchonnées se mirent à chanter leur litanie. Un cercle magique rouge se dessina au pied de l'arbre. Ils recommençaient leur rituel.

Une idée me vint.
C'était un rituel magique, ils étaient disposés en cercle.
Qu'arriverait il si l'on coupait ce cercle.
Mon plan était simple, attirer l'attention des gardes en tant que loup, les déconcenrer, me jeter sur un des mages, et me transformer en humain en l'air, pour lui asséner un coup mortel. Cible visée : la nuque.

Let's go.

Il était temps de mettre ton plan à exécution. Tu sortis du buisson juste sous le nez du garde, espérant qu'il agisse comme prévu.


Intelligence : 3


Le garde te fixa un court moment avant de se pencher vers toi et de te caresser la tête.

-Ouh, quel gentil toutou !

Toutou ? Non mais il était sérieux ? Il te prenait pour un chien ! Heureusement, ses amis tournèrent la tête vers toi.


Intelligence :
Garde B : 12
Garde C : 10
Garde D : 5
Mage A : 13
Mage B : 12
Mage C : 14


Seul l'un des gardes s'approcha de toi et s'accroupit en te demandant :

-Donne la papatte !

Tu avais un peu pitié de Camdibor, quand même. En être réduit à engager des attardés pareils... Probablement des gènes d'Orc.
Les autres, par contre, avaient un peu plus de jugeotte. Les Mages avaient arrêté leur rituel un instant et les autres soldats avaient leur attention rivée sur toi, ne sachant que faire. Mais personne ne fit mine de t'attaquer. C'était le moment d'agir, tu avais l'avantage dela suprise, il fallait en profiter.


Précision / Force : 14 / 17


Comme un éclair, tu t'élança vers le Mage le plus proche. Tes crocs happèrent ses jambes et tu le projeta en l'air. Tu bondis alors à sa suite. Ton but, réussir à te transformer assez rapidement pour pouvoir ensuite lui assener un coup puissant, comme prévu.


Transformation : 18
Précision / Force : 13 / 12


Ta fourrure te rentra dans le corps, ta queue fut aspirée par ton arrière-train, tes griffes et tes crocs se rétrécirent, le tout à une vitesse fulgurante, provoquant au passage quelques démangeaisons. Sans prendre le temps de te féliciter de cet exploit, tu ramena ta main en arrière pour donner un coup de griffe. Les lames d'acier pénétrèrent profondément dans le torse de l'ennemi. Flûte, la gorge venait de t'échapper. Mais au moins, il saignait comme un bœuf. Son corps émit un bruit de chiffon mouillé lorsqu'il atterrit au sol et il resta là, sans bouger. Peut-être déjà mort, probablement à l'agonie, hors-combat à tous les coups.
Mais ce n'était pas le cas des autres combattants. En un instant, ils avaient empoigné leurs armes, y compris les deux abrutis.

-Abattez-le ! Sa seigneurie le ramènera à la vie pour l'interroger !

Ma statégie avait fonctionné, je devais la pousser encore un peu.
J'essayais de fuir, dans l'optique de me câcher, et de passer tantôt sous forme de loup, tantôt en humais, pour neutraliser les mages.
Les gardes ne m'inportaient pas tant que ça, et bien moins que ma mission, je ne les affronterais directement que si c'était inévitable.

Rapidité :
Zophrène : 15
Guerrier A : 5
Guerrier B : 6
Guerrier C : 14
Guerrier D : 9
Mage A : 8
Mage B : 5


Tu t'élanças sans problème dans la forêt. En quelques secondes, tu t'étais suffisamment enfoncé dans les bois pour ne pas être importuné par les soldats. Excepté un. Celui armé d'un harpon. Il avait foncé comme un félin au milieu des bois, coulant son corps dans la brise et avait réussi à te rattraper sous ta forme de loup. Impressionnant, il fallait l'avouer.
L'homme se tint devant toi avec la ferme intention de te tuer. Ses cheveux noirs taillés en pics ondulèrent légèrement sous le vent. L'instant d'après, il passait à l'attaque.


Force / Précision - Esquive / Contre-Attaque :
Garde C : 13 / 14
Zophrène : 8 / 4


L'homme poussa sur ses jambes et sauta droit vers toi, en position presque allongée dans les airs. En un saut, tu pensais te mettre hors de portée de lui mais sa lance t'érafla tout de même ton torse poilu de loup [-8 PV]. Tu te réceptionnas tant bien que mal quelques mètres plus loin, juché sur la racine noueuse d'un arbre. Le lancier te regarda en souriant :

-Maîtresse Precia sera heureuse quand je lui rapporterai ta tête. Elle aime bien collectionner les animaux comme toi. Dis-moi, c'est vrai que quand on coupe la tête d'un Lycan transformé, le corps reste celui d'un animal et la tête redevient celle d'un humain ?

L'homme éclata de rire comme si cette idée était la plus drôle du monde. C'était vraiment de mauvais goût...

Menu frétin, le garde importait peu, mais il fallait lui reconnaître un talent....celui de m'énerver.
Je m'élançais, en loup, vers sa gorge...si jamais je le ratais, tant pis, je foncerais vers les mages, pour en attaquer un autre.

Rapidité :
Zophrène : 14
Garde C : 5

Force / Précision - Esquive / Contre-Attaque :
Zophrène : 13 / 12
Garde C : 10 / 2


Le saut était parfait mais le lancier était agile. Un saut mit sa gorge hors de portée de tes mâchoires mais tu réussis néanmoins à lui mordre le talon. Alors qu'il atterrissait un peu plus loin, tu mis ton plan à exécution : poussant ses tes quatre pattes, tu t'élanças dans la forêt pour retrouver les Mages avant que le lancier ne puisse te suivre.

Chance : 20 (tsss, pas drôle )

Ton nez t'indiqua la direction d'un des hommes qui avait dû s'éloigner des autres pendant qu'il te cherchait. Isolé sur plusieurs mètres, tu pourrai le tuer tranquillement avant de passer à un autre... s'il s'agissait d'un Mage. Et par chance, c'est une silhouette encapuchonnée qui te tournait le dos. Il était immobile, le pied coincé dans une racine et ne t'avait même pas remarqué.
Tu pouvais certainement le tuer immédiatement. Ou bien tu pouvais l'interroger, au choix. Dans ce dernier cas, tu pourrais apprendre ce que ces Camdiboriens tramaient mais tu prendrais aussi le risque qu'il appelle ses potes.

J'aurais bien aimer savoir qui était ce tueur de lapin,mais je n'en avait ni le temps, ni le devoir, par rapport à mission. Je me transformais donc en humain, et l'attaquait le plus rapidement possible, ensuite, je reprendrais la fuite sous forme de loup, et ce jusqu'à débarasser lz forèt des assassins.

L'homme sentit à peine tes griffes lui perforer la gorge. Il s'effondra sans un râle, le sang s'écoulant tout autour de lui.
C'est alors que se produisit la chose. Son sang se figea tout à coup et se mit à onduler au sol, formant une petite rivière qui se dirigeait droit vers un arbre. Le sang forma une petite flaque autour des racines et s'enfonça lentement dans le sol. C'est alors qu'une petite racine se déploya depuis la flaque de sang et se dirigea lentement vers le corps. elle s'enroula doucement autour de la jambe du Mage et remonta jusqu'à atteindre la poitrine. Là, elle fit pression sur la peau avant de la percer et de s'enfoncer juste au niveau du cœur. Pendant quelques secondes, plus rien. Puis le corps commença soudain à rétrécir. La peau se plaquait sur les os, les muscles fondaient... la racine absorbait petit à petit le sang du cadavre. Puis, lorsqu'il ne resta plus au sol qu'une momie sèche et craquante à la peau plus pâle que la cendre, la racine se retira pour s'enfoncer à nouveau dans l'arbre.

Le processus n'avait prit que trois minutes pour s'accomplir. Qu'est-ce qu'il se passait, bon sang ?!
Des éclats de voix te firent tourner la tête. Quelques mètres plus loin, les Camdiboriens restants s'étaient réunis et se concertaient avec force gestes. Les Mages semblaient paniqués et tu étais probablement la cause de cette panique.

Que faire ?

Que faire ?
C'était évidément surnaturel, mais ce n'était pas un mal en soit....ceci dit, c'était manifestement Cambdiborien....Bon, je savais quoi faire :
Je laissais une marque distinctive sur l'arbre, trois coups des griffes parallèles, et je me retournais vers les cambdiboriens....j'émettais un bruit, puir allait me cacher....le but était des les isoler à nouveau, toujours en visant les mages.

Ach, mon ordi fait des siennes...

[Pas grave ]


Jet d'intelligence : 8

Entendant ton bruit, les cinq Camdiboriens se séparèrent immédiatement : deux soldats restèrent ensemble tandis que le troisième et les deux Mages s'éloignèrent chacun de leur côté. Alors que tu te dirigeai vers le Mage le plus proche, tu entendis un des soldat lancer :

-Hey ! Y'a des marques sur celui-là !

-Tu crois que c'est un effet secondaire du rituel ?

-Abruti ! C'est le loup de tout à l'heure qui les a faite. Je sais pas comment, mais il a repéré nos arbres, et ça c'est mauvais, il faut absolument le retrouver ou Maîtresse Precia nous exterminera.

-C'est toi l'abruti ! C'est pas un loup, c'est un Lycan, t'as pas vu comme il s'est transformé tout à l'heure ? Mais t'as raison, mieux vaut le retrouver.

Tu t'éloignas d'eux sans plus faire attention. Les Mages étaient séparés, mieux valait faire au plus vite.


Discrétion / Détection :
Zophrène : 3
Mage B : 8


Tu retrouvas un des Mages rapidement. Mais alors que tu t'approchais de lui, des oiseaux, apeurés par ton odeur canine, s'envolèrent bruyamment, révélant ta position au Camdiborien.


Rapidité :
Zophrène : 9
Mage B : 1

Force / Précision : 12 / 14


Par chance, l'homme resta planté sans bouger, probablement trop surpris pour réagir. Mais toi, tu étais le prédateur. En un bond, tu lacéra son torse de tes griffes alors qu'il poussait un hurlement de terreur et de douleur. Incapable de réagir, l'homme se mit à ramper à terre, essayant vainement de fuir.


Rapidité :
Zophrène : 20
Mage B : 5

Force / Précision : 16 / 15


C'est un éclair noir qui s'abattit ensuite sur le Mage qui sentit à peine les crocs s'enfoncer dans sa nuque. En moins d'une seconde, tu avais disparu et c'est un cadavre isolé que trouvèrent les soldats qui accoururent, attirés par les cris.


En suivant l'odeur, tu arrivas à proximité du deuxième Mage. Celui-ci te tournait le dos coup de chance. Par contre, il maniait un étrange dispositif qui plaça devant lui en grommelant :

-Putain de Technomancie. Si j'avais pas besoin de contacter l'Ordre, ça fait belle lurette que je t'aurais balancé, maudite machine.

Tes oreilles de loup s'agitèrent (rien à voir avec le zodiaque !). L'Ordre ? N'était-ce pas cette compagnie Walentirienne qui avait fait parler d'elle récemment ? Qu'est-ce que ces types avaient à voir avec eux ?
Qui plus est, le Mage s'apprêtait à contacter ses supérieurs. Deux solutions s'offraient à toi : le laisser faire pour voir à qui il parlerait ou le tuer avant qu'il ait le temps de demander des renforts.

L'ordre ? Mais n'était-ce pas la compagnie du célèbe prètre Elric ? Celui-là même qui n'avait jamais rien fait de sa vie ?

Je ne pouvais pas restrer là, ais celà m'intriguait...ma solution : assomer le mage, me tirer loin d'ici, et le questionner...mais pour ça, je devais redevenir humain...

Discrétion / Détection :
Zophrène : 7
Mage : 20

Réussite / Précision / Puissance du sort : 5 / 20 / 10


Le Mage semblait ne pas t'avoir vu et continuait de s'acharner sur sa machine. Une fois retransformé en humain, tu t'approchas doucement de lui. Il restait penché au dessus de sa machine, maugréant, sans te voir. Mais au moment où tu ne fus plus qu'à un mètre de lui, il se retourna soudain en criant :

-Mange-moi ça, chien galeux !

Sans que tu ne puisses réagir, un rayon noir te frappa pile entre les deux yeux. Aussitôt, ta vision s'obscurcit, les couleurs s'inversèrent et une fumée sombre forma des visages devant toi, la gueule ouvert dégoulinante de ce qui ressemblait à du sang. Tu tombas à genoux, incapable de bouger. L'homme éclata de rire :

-Alors, tu aimes la puissance d'une blessure de l'âme ? J'espère que tu apprécie !

Mais alors que tu cherchais désespérément de l'air, une bouffée d'oxygène ramena le monde à un état plus stable. La lumière était toujours sombre et les couleurs fades mais au moins, le brouillard avait disparu. Convaincu de t'avoir frappé fort, le Mage n'avait même pas vérifié si tu étais toujours sous l'emprise du sort. Et il riait à à quelques centimètres de toi.
Tu pourrais facilement te lever et le frapper pour l’assommer, à condition d'être assez rapide. Mais tu pourrais aussi faire semblant d'être incapacité par le sort et tenter d'obtenir des informations.

Ne prenons pas de risque m: écoutons ce qu'il a à nous dire...

Immobile, tu fis semblant d'être encore sonné par l'attaque. Le Mage se mit à ricaner et dit :

-Pas très solides, les Lycans de Walentir, au final.

Il se détourna ensuite de toi pour manipuler sa machine. Un court moment passa avant qu'elle n'émette un son étrange, semblable à un carillon, puis une sphère lumineuse se matérialisa dans les airs. Un visage apparut bientôt dans la sphère.
C'était une femme. De longues boucles noires encadraient des yeux violets qui observaient le Mage d'un air ennuyé. Son visage, fin et pâle, reposait sur le dos de sa main. De là où tu étais, tu pouvais voir un étrange diadème briller sur son front. Était-elle une noble ?



Le Mage salua respectueusement la femme :

-Je vous salue, Precia Testarossa, Maîtresse de l'Ordre des Tueurs de de Dieux.

L'Ordre des Tueurs de Dieux ? Le nom n'évoquait rien de bon. Alors lorsque l'homme avait parlé de "l'Ordre", il avait fait référence à celui-là ?

-J'espère pour toi que tu me contactes pour quelque chose d'important, répondit la femme d'une voix grave et très légèrement éraillée. Je suis actuellement occupée avec mes généraux.

-Ça l'est, Votre Majesté Suprême. Le rituel d'enchantement des arbres a été interrompu à Walentir, par la faute de ce Lycan, cracha l'homme en te montrant du doigt. Il a tué mes trois confrères et a réussi à marquer détecter in de nos arbres ensorcelés, j'ignore comment.

La femme siffla :

-Eh bien alors tue-le. Qu'est-ce que tu attends ?

-Eh bien... il est sous l'emprise d'une blessure de l'âme, Votre Majesté, alors je pensais que nous pourrions l'interroger pour...

-Je me fiche des informations que nous pourrions tirer d'un Lycan ! s'énerva la Maîtresse en frappant du poing sur ce qui devait être une table ou un accoudoir hors de la drôle de sphère. Je connais mieux que quiconque le sort des blessures de l'âme, puisque j'ai aidé à son développement, et ce sort est éphémère. Alors tue-le maintenant, ou c'est moi qui me charge de lui et de toi par la même occasion.

Le Mage tressaillit et murmura un rapide "Bien Maîtresse" avant de se tourner vers toi.

-Saloperie de Lycan. Attends un peu, je vais t'éliminer rapidement.

Par chance, les effets du sort étaient dissipés. Tu pourrais facilement lui sauter dessus pour l'attaquer. Mais il serait peut-être intéressant de jouer les confesseurs et d'essayer de tirer des informations de la femme. C'était au choix.