EN ROUTE !

Woh ! Ça pue ça ! Je vais pas jouer au con...j'attendait que le mage soit à la portée d'un bond, et je visais la tête.

Force / Précision : 19 / 16


Le Mage ne vit même pas le coup venir. Tu détendis tes muscles d'un coup sec et abattis ton arme à la vitesse du vent. Le coup de griffe lacéra le visage de ton adversaire et il s'effondra en hurlant, du sang rouge sombre s'écoulant à flot entre ses doigts qu'ils tenaient crispés sur ses blessures. L'action n'avait pas pris plus de six secondes, le temps d'une passe d'arme, et tu t'élanças pour achever on adversaire.



Rapidité :
Zophrène : 20
Mage : 8

Force / Précision : 15 / 14



Le coup suivant pénétra profondément dans la poitrine de l'homme. Ses membres se crispèrent alors qu'il émettait un dernier grognement et tous son corps se décontracta brusquement lorsqu'il expira.
Alors que tu cherchais à reprendre ton souffle, la voix de la femme se fit entendre à travers la boule lumineuse :

-Impressionnant... Tu te bats avec une vitesse folle et une force hors du commun, je dois l'avouer. Mais tu utilises une technique de lâche, faire semblant d'être atteint par le coup de ton adversaire pour l'attaquer par surprise... Tu ne vaux guère plus qu'un Assassin.

La femme était toujours assise nonchalamment, te regardant avec un certain mépris. Elle repris :

-Ce n'est pas très important. Avec ce que mes hommes ont eu le temps de faire, Walentir ne tiendra pas longtemps. Et Camdibor non plus.

Camdibor non plus ? Qu'insinuait-t-elle ? Ne travaillait-elle donc pas pour Shadir ?

-J'espère pour toi que nos routes ne se croiseront pas de nouveau, Lycan. Si tu veux un conseil, n'essaie plus de te mettre en travers de mon chemin. Sinon, tu le paieras de ta vie.

La femme se tut et t'observa, attendant de voir ce que tu allais répondre.

Je fis un grand sourire.

" Compris m'dame ! Mais v'savez, l'important, c'est de rester en vie, alors, une attaque fourbe...du moment que ça marche ! "


Enfin...je prenais congé, et j'allais au plus vite chercher un moyen de prévenir les dirigeants, et faire un compte-rendu complet.

La femme dans la boule ne répondit pas et se contenta de sourire. Son image se troubla, comme des gouttes de pluie créent une onde sur une flaque d'eau, et elle disparut. Tu entendais les bruits de pas des soldats qui se rapprochaient, il était temps de partir.


[Si tu veux faire ton rapport à Walentir, tu peux poster sur ton topic d'arrivée. Si tu préfères attendre Boultarmoll, continue ton voyage ici ^^]

Bon, c'est pas que j'avais perdu du temps, mais voilà...je continuais donc promptement ma route, par le même chemin qu'a l'aller...j'avais pris du retard, aussi, je gallopais sous ma forme lupine, bien que mes sens restaient constement en alerte.

Il ne te fallut que peu de temps pour dépasser la forêt sous ta forme de loup. En moins de trois heures, tu te retrouvas au beau milieu d'une plaine, à mi-chemin de ta destination. A l'ouest, se trouvait le Lac de Walentir, actuellement occupé par les Camdiboriens. A l'est, la tour de Drasoir et la grotte des Schlarbiks. Tu pris un petit moment pour reposer tes pattes.


Chance : 4


C'est à ce moment-là que tu entendis les bruits de galops. Jamais tranquille. Un regard vers devant te remplit d'effroi. Un Nazgul. Un cavalier des ténèbres s'élançant à toute vitesse depuis Boultarmoll droit vers... et bien droit vers toi, en fait.

Aucun endroit où se cacher. Le Nazgull t'avait forcément déjà vu. Peu de solutions. Que faire ?

Mon dieu, autant dire que j'étais foutu à terrain découvert. Mon plan, faire demi tour galloper vers la fôret, puis, une fois dans le bois, essayer de le semer, ou de l'attaquer en traître. Mais déjà, il fallait courir.

Rapidité :
Zophrène : 18
Nazgul : 12



Forçant tes muscles à leurs maximums, tu galopas en direction de la forêt. Le Nazgul, s'il t'avait vu, semblait décidé à ne pas te prendre en chasse et gardait une allure de petit galop, ce qui te permis de prendre de l'avance. Mais atteindre la forêt était loin et tu tomberai de fatigue avant que tu ne l'atteignes. En désespoir de cause, il te fallait une autre cachette.


Chance : 15


Et visiblement, la chance avait décidé de te sourire. Un bosquet un peu plus loin vers l'est semblait satisfaisant pour te soustraire au regard du Nazgul. Tu t'engouffras dedans en un instant. Haletant, la truffe humide, tu attendis que le cavalier passe devant toi. Et il ne mit pas longtemps. Moins d'une minute après, il arrêta son cheval devant les arbres et sembla hésiter, se demandant visiblement s'il devait traquer ou non le loup qui s'était enfui devant lui.


Chance : 20


Le cheval noir poussa un long hennissement et le cavalier des ténèbres repartit en direction de Walentir. Tu poussas un soupir de soulagement mais tu te rendis très vite compte que c'était mauvais signe. Le Nazgul n'allait probablement pas à Walentir pour faire des emplettes. Il fallait trouver un moyen de les avertir.
Boultarmoll avait peut-être des Mages capables de télépathie à longue distance et tu pourrai peut-être l'atteindre avant que le Nazgul n'atteigne Walentir. Peut-être.
Par contre, retourner à Walentir te permettrai d'aider à défendre la ville. Sauf si tu mourrai aussi.

Je fonçais vers Boultarmoll, le coeur encore battant anormalement vite de frayeur. Il me fallait prévenir Walentir au plus vite, mais aussi accomplir ma quête.

Rencontre : 18


Le reste du voyage se déroula sans encombre. Épuisé par ta longue course, tu t'affalas presque en arrivant devant Boultarmoll.

Le village était une véritable ruine depuis le passage des Démons, moins de deux semaines plus tôt. Plus de toits de chaume, plus de panneaux de bois indiquant la direction de la boulangerie, plus de statue... à la place, des tas de pierres fumants et des soldats marchant le long des restes des rues.

A l'entrée de la ville, deux soldats se tenaient prêts à affronter les Démons si ils intervenaient à nouveau. En voyant s'approcher Zophrène, ils se concertèrent sur regard et serrèrent leurs mains sur leurs armes...

Je me retransformais en humanoide.

" Bonjour messieurs. Je suis mandaté par Walentir, je dois donner ces documents au général de la fonction. "

Je m'approchais.

" Et, excusez moi, mais il y à t-il un moyen de contacter Walentir au plus vite ici ? "

Le garde sursauta en te voyant et tendit son harpon vers toi en bégayant :

-Ha... halte ! Restez où vous êtes !

Son compagnon, tout aussi tremblant, pointa sa hallebarde en criant :

-Déclinez immédiatement votre identité ! Ou vous serez aba... abattu sans sommation !

Ces deux hommes transpiraient la peur. Des débutants. Probablement même pas niveau 1. Et on les envoyait comme ça, en pleine campagne ? Les pauvres...

" Pas d'inquiétude, je suis Zophrène Edwardsky, pugiliste Lycan. Mais vous pouvez m'appelez monsieur préssé. "

Allaient ils comprends la blague ? Vu les taches sur leurs pantalons, je n'y croyais pas trop...

Tout en tremblant, les deux jeunes Walentiriens se concertèrent du regard. L'un d'eux s'approcha et lança nerveusement :

-Je... je vais vous fouiller ! Pa... pas de mouvements brusques, d'accord ? Ou bien on vous... on vous tuera !

Mais c'était plutôt lui qui mourrait d'une crise cardiaque si tu faisais le moindre mouvement. Néanmoins, malgré sa peur, le lancier s'approcha doucement de toi et te fis signe de lever les bras en l'air. Après quoi, il commença à te fouiller consciencieusement. Par chance, il te laissa ta pierre verte et ton argent, mais il te demanda néanmoins de lui donner tes griffes :

-C'est... c'est le règlement. Excepté les soldats sous les ordres directs du général, personne ne circule armé dans l'enceinte de Boultarmoll. Merci de votre coopération !

Je n'avais pas envie d'engager une discussion sans fin. Je lui remis mes griffes sans faire plus de cérémonie.

" Bon, maintenant vous me conduisez au plus vite au gradé du coin. "

Plus rassuré, le rookie te mena au coeur de la ville;
Partout où tes yeux se posaient, ce n'était que désolation. Boultarmoll, vidée de ses habitants, était une ruine géante envahie par les soldats Walentiriens. Du noir, du gris, un peu de blanc, la seule touche de couleur dans cet univers monochrome était les bannières bleues et blanches de la ville de lumière. Si on avait déblayé les ruines dans la majorité de la ville pour faciliter le passage, dans certains coins, les débris n'avaient même pas été fouillés. Tu pus t'en rendre compte en voyant une main décharnée et pourrissante dépasser de sous un tas de pierre et tu détournas bien vite les yeux.

Le jeune soldat te mena finalement à une tente écartée des autres. Il déroula le tissus qui formait la porte d'entrée avant de se mettre au garde à vous. Un ordre que tu n'entendis pas dut être donné car il te fit entrer sans plus de cérémonie.

Tu te trouva devant un jeune homme plutôt mince. Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules, ses yeux verts te fixaient sans animosité et il affichait un sourire avenant. Avec sa silhouette fine et élancée et son jeune âge, il était difficile de deviner qu'il puisse être général.

-Vous êtes un envoyé de Walentir, n'est-ce pas ? Je me nomme  Andreih, ravi de vous rencontrer.

Il se déplaça vers toi pour te serrer la main et tu pus voir la rapière qui pendait à sa hanche.

-Vous devez avoir faim après un tel voyage. Soldat, appela-t-il, apportez du vin, du pain et du fromage pour notre invité ! Nous sommes censé nous nourrir de rations militaires, expliqua-t-il ensuite, mais nous avons trouvé la cave de l'aubergiste, où étaient enterrés plusieurs bouteilles de vins intactes et un coffre contenant du fromage encore très frais. Et comme ce serait gâcher la nourriture que de la transporter, nous la consommons sur place ou la distribuons aux voyageurs qui passent près de Boultarmoll.

Un soldat l'interrompit, un plateau de pain, de fromage et une bouteille de vin, ainsi que deux gobelets de fer, à la main. Le général Andreih débarrassa la table de la carte pour installer le plateau-repas et plaça deux chaises avant de t'inviter à t'asseoir. Pendant qu'il rompait le pain, il demanda :

-Alors, quelles sont les nouvelles de la ville ? Et surtout, que venez-vous faire à Boultarmoll ?

" Ma route à en effet étais épuisante, pas pour la longueur, mais pour une rencontre : un nazgul fonce droit vers Walentir, ce qui m'ammène a la raison de ma venue. Avez-vous un moyen d'avertir au plus vite la capitale ? Ainsi que... "
Je ne savais pas comment finir cette phrase, alors je sortis la lettre de mon blouson

" j'ai ceci a vous donner. "

Andreih fronça les sourcils à l'évocation du Nazgul et prit doucement la lettre avant de la déplier. Il en parcourut les lignes avec sérieux avant d'esquisser un sourire mi-figue mi-raisin :

-Abandonner Boultarmoll ? Ce village est donc destiné à disparaître sans qu'on ne puisse rien y faire ? Pur le Conseil, les petits villages ne valent donc rien face aux grands villes à protéger...

Il prit un moment pour réfléchir avant de se rappeler de ta présence :

-Pardonnez-moi, l'heure n'est pas aux regrets. Je vais demander à nos Mages de contacter la ville par télépathie. Les Camdiboriens risquent d'intercepter notre message, mais tous ce qu'ils apprendraient, c'est que nous savons qu'un Nazgul s'approche, ce n'est pas grand-chose.
Je vais ordonner à mes soldats de lever le camp. Boultarmoll ne sera même plus un point sur la carte d'ici deux semaines, grand maximum... Que ferez-vous, Zophrène ? Partirez-vous en avance ou bien nous suivrez-vous ?

-Abandonner Boultarmoll ? Ce village est donc destiné à disparaître sans qu'on ne puisse rien y faire ? Pur le Conseil, les petits villages ne valent donc rien face aux grands villes à protéger...

J'étais de son avis, c'était dégueulasse. Je me dit à ce moment là que des lapins avaient probablement vécu ici. Je restais impassible, mais c'est endeuilli par cette réfléction que j'éctoutais sa question.

" ...Que ferez-vous, Zophrène ? Partirez-vous en avance ou bien nous suivrez-vous ? "

" Euh... " dis-je d'un voix chevrotante. Rentrer au plus vite était le plus recomandé, mais en même temps, c'est piètre soldat aurait bien besoin d'aide. Plus que Walentir. " Je reste avec vous, mais je dois être rentré à Walentir dans moins de deux jours, d'accord ? "

Le général hocha la tête et répondit :

-De toute façon, il ne nous faudra qu'un jour pour rejoindre Walentir. Avec la colonne de soldats, c'est le meilleur temps que l'on puisse faire. Seul, vous arriveriez plus vite, mais c'est vous qui décidez, après tout.

Il regarda à l'extérieur de la tente et continua :

-La nuit va tomber, je vous propose de passer la nuit ici. Nous partirons demain, à l'aube.

Après avoir interpelé un soldat et lui avoir donné des instructions, il se posa sur une chaise en soupirant :

-Vous savez, je vous envie parfois, vous, les aventuriers. Vous êtes libres de parcourir le monde comme vous le souhaitez et de faire ce que vous voulez. Je n'ai jamais demandé à être général, mais après la disparition d'Ezi-O, je n'ai pas eu le choix.

Andreih eu un sourire d'excuse avant de reprendre :

-Mais cela ne dois pas vous intéresser. Si vous voulez vous reposer, vous pouvez demander une tente à un soldat, on vous en fournira une toute montée. Et pour le diner, nous partagerons tous un repas composé de tout ce que nous aurons pu trouver.

" Bah t'avais qu'a pas être militaire " ais-je pensé.

" Merci beaucoup pour votre hospitalité. Mais...pour prévenir Walentir au niveau du Nazgul, je fais quoi ? "

-Ne vous inquiétez pas pour cela, répondit Andreih, j'ai déjà transmis les informations et nos Mages envoient un message télépathique en ce moment-même. Vous pouvez aller vous reposer sans crainte.

Il se plongea alors de nouveau dans ses réflexions. Un soldat vint te chercher et te mena dehors :

-J'ai pris la liberté de vous préparer une tente dans le camp. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez.

Il te conduisit jusqu'à ladite tente. Elle était plutôt petite, deux mètres sur deux grand maximum. Un simple lit y était placé ainsi qu'un flambeau. C'était tout.

Maintenant, il fallait trouver de quoi s'occuper pendant les deux heures qui précédaient le diner. Faire la sieste n'était pas une mauvaise idée, mais peut-être préférais-tu te promener ?

J'étais trop fatigué pour continuer, et j'aurais besoin de repos : je me jetais sur le lit.

Le sommeil te saisit aussitôt que ton corps atteignit le lit. Tes muscles commencèrent finalement à protester de la longue course que tu avais effectuée et tu sombra dans un profond sommeil.


Quelque chose clochait. On était censé venir te réveiller au bout de deux heures pour le dîner mais lorsque tu ouvris les yeux, il faisait déjà jour. Enfin, c'est ce que tu voyais depuis ta tente. Une pâle lumière grise passait à travers le rideau de la tente. Il devait être tôt et on avait dû oublier de venir te chercher. Tout en baillant, tu te dirigea vers l'extérieur. Et stoppa net ton bâillement.

Le camp était dévasté. Les tentes gisaient à terre, déchirées, calcinées. La ville, déjà en ruine, n'était plus qu'une colline de poussière. le ciel lui-même était gris, le soleil pourtant au zénith, ne luisait plus que faiblement. Il n'y avait pas un souffle de vent, pas une seule feuille volant dans les airs, rien. Que c'était-il passé, bon sang ?

Les alentours étaient tous gris et vides. Les arbres proches avaient perdu leurs feuilles. Lorsque tu fis un pas en avant, la cendre s'enfonça, laissant ta trace de pied apparaître, avant de se reformer aussitôt, aussi lisse qu'auparavant.

Que se passait-il ?

Tsss...le deus ex-machina de l'évènement mystérieux durant le sommeil...le destin avait vraiment un scénario prévisible...

Cette réfléction fataliste faite, je me mis discrètement à la recherche d'un survivant.